Les
Impostures

À la source des Impostures se tient une réflexion sur le pouvoir symbolique de la parole à travers le prisme du genre : qui parle et qui écoute ? Qui affirme et qui chuchote ? Qui paraphrase et qui déclare ? Ces interrogations s’appliquent autant aux dynamiques observables dans la sphère médiatique qu’au sein de nos relations interpersonnelles, de la salle de classe au souper entre ami.e.s.

 

Le projet s’inscrit donc dans une volonté de créer un espace où les femmes, les personnes appartenant à la diversité de genre peuvent s’exprimer sur leur travail artistique hors de dynamiques oppressives (mansplanning, manterrupting, etc). Le titre met sur la table ce sentiment d’être un imposteur (ou «impostrice» ?) dans les domaines artistiques, résultant de multiples facteurs : manque de confiance, de modèles, de visibilité, de légitimité. Ce sentiment, qu’on appelle souvent «syndrome», peut constituer un immense frein à l’épanouissement créatif ; il  devient alors nécessaire de prendre conscience des sources internes et externes qui mènent des personnes à abandonner des projets, à les dévaloriser, à ne pas en parler ou à s’excuser de le faire.

 

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